dimanche 24 mars 2013

Retour à Auckland

Après 3500 km (1300 sur l’île du nord et 2200 sur l’île du sud), nous voilà revenus à Auckland pour profiter de l’atmosphère urbaine le temps d’un weekend. Le festival d’art se finit ce weekend et anime encore un peu plus la ville.
Ici, un haka populaire.

Demain lundi, nous reprenons l’avion pour Rarotonga où nous resterons quelques jours, en attendant celui qui nous ramènera vers l’Europe.

Nous allons d'ailleurs prendre un bus direct pour Rarotonga !


Pour aller à Rarotonga, nous allons passer la ligne de changement d’heure, aussi, nous devons reculer nos montres de 24 heures, à déduire des 4 heures de voyage. En résumé, nous partirons demain lundi 25 mars matin pour arriver à Rarotonga aujourd’hui dimanche 24 mars après midi. Il vaut mieux se concentrer un minimum au moment de faire les réservations !

Ce post est donc le dernier sur ce blog de Nouvelle Zélande, la courte suite sera à voir sur le blog d’Aitutaki :




Mais ils sont où les moutons ?

La Nouvelle-Zélande : des collines, des moutons, des moutons sur des collines…. Telle est l’image que nous nous en faisions comme beaucoup d’Européens.
On a vu beaucoup de collines, et sur les collines….

La plupart des troupeaux de vaches sont multicolores, contrairement à ‘chez nous’.

Et si, il y a bien quelques moutons sur les collines :

Et en bord de mer…

Mais beaucoup moins qu’on pensait, finalement !
Impression confirmée par le guide qui nous a conduits à Milford Sound, il nous a dit que depuis 10 ans environ, un nombre très important de paysans ont troqué leurs moutons qui se vendaient moins bien, contre des troupeaux de bovins.
Avec la sécheresse qui  sévit ici, la pire depuis que les relevés existent (depuis 1945), beaucoup doivent le regretter…
L’état de sécheresse a été déclaré dans toute l’île du Nord et la partie ouest de l’île du Sud. En 1 mois, on n’a pas eu une seule journée de pluie.

samedi 23 mars 2013

Lac Tekapo

En remontant sur Christchurch nous faisons un arrêt au bord du lac Tekapo (700 m d'altitude). L’eau  est également d’un bleu  éclatant.

Nous décidons de marcher jusqu’au sommet du Mont John, 300 m plus haut, sur un sentier  boisé très balisé.

Le sommet, accessible après 45 minutes de marche, nous offre une vue panoramique sur le lac.


Sur la route du retour vers Christchurch.



jeudi 21 mars 2013

Le Mont Cook

Nous continuons de remonter vers le nord depuis Queenstown. La route serpente continuellement entre des chaînes de montagnes, nous sommes seulement entre 300/400 mètres, et les sommets autour culminent entre  1 500 et 2 000 mètres.

Nous arrivons au bord du lac Pukaki . Il a la particularité d’avoir une eau très bleue (mais opaque), due à des sédiments arrachés par un glacier au fond rocailleux, en suspension dans l’eau, qui reflètent le ciel et lui donnent cette couleur d’un bleu laiteux.

Une première vue sur le Mont Cook, alors que nous en sommes encore à 55 km.

Le Mont Cook, qui culmine à 3 755m, est le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande.

La route se termine dans un petit village, base de départ pour toutes les activités  de montagne, niché au pied du Mont Cook. Après une balade à pied autour du village, nous décidons d’attendre la nuit pour une présentation astronomique dans le planétarium du centre Edmund Hillary, suivie d’une observation du ciel à l’extérieur, avec un ciel toujours très clair.


mercredi 20 mars 2013

Queenstown et sa région

La route de Milford Sound à Queenstown est assez vallonnée

Nous arrivons à la pointe du lac « Wakatipu » qui borde la ville ; C’est un lac immense.

La route qui serpente entre chaînes de montagnes et lacs, nous offre  un paysage bien différent de celui des côtes que nous avons suivies jusque là.


Queenstown est une petite ville de 11 000 habitants, coincée entre les montagnes et le lac.

C’est la capitale de tous les sports à sensation, escalade, descente de montagne sur des montures diverses, saut à l’élastique…




lundi 18 mars 2013

Milford Sound

Au Sud Ouest de l'île du sud, les fameux fjords:
Le froid matinal et une météo bouchée nous ont fait abandonner l'idée de les visiter en canoë, nous choisissons le bateau.


Descente en bateau sur une quinzaine de kilomètres pour rejoindre la mer de Tasman.


Arrivée à l'embouchure de la mer de Tasman.

Puis remontée du fjord du côté opposé.


Plusieurs cascades ruissellent ou tombent des rochers.


Le ciel s'est finalement découvert au fur et à mesure de la journée, ce qui nous a permis de profiter pleinement des superbes paysages.

La péninsule d’Otago (suite...)

Nous traversons la péninsule par la route du haut, qui offre une vue magnifique, à la fois sur le nord et sur le sud.

Nous nous arrêtons à Sandfly Beach sur la partie sud de la péninsule :

Une plage et des dunes de sable jaune avec des reflets orangés, face à un Pacifique toujours aussi bleu, avec des petites touches blanches d’écume pour compléter le tableau ; nous voyons nos premiers phoques (plus gros, et au museau plus aplati que les otaries à fourrure que nous connaissons) ; ils sont visiblement en phase de repos et à notre passage, un prend juste la peine de bailler pour la photo, avant de reprendre sa sieste. Le fond de la plage est interdit, c’est l’endroit où les pingouins jaunes viennent se poser le soir.



La encore, une plage immense, presque que pour nous !

Tout au sud de la péninsule, nous nous arrêtons ensuite à Tunnel Beach : un homme excentrique – et riche- a fait creuser un tunnel  de 72 marches dans la roche qui amène à une petite plage abritée au milieu de hautes falaises ; abritée du vent, mais pas des vagues qui se fracassent contre les falaises, dans lesquelles elles ont creusé  elles aussi, des arches ; le paysage du bas et le panorama du haut sont là aussi splendides.




L'entrée du tunnel qui mène à la plage;





La péninsule d’Otago

Nous entrons ensuite dans la péninsule d’Otago, le port de Dunedin fait 40 km de long ; à la pointe, nous trouvons le centre qui protège les albatros : nous en voyons plusieurs planer au-dessus de nous : impressionnant !

Nous nous installons sur la plage pour attendre les petits pingouins bleus, les plus petits du monde qui rentrent après  la tombée de la nuit.
Vers 20h30, ils arrivent par vagues successives sur la plage, avant de remonter en groupes nicher sur la colline : ils passent quasiment à nos pieds, et certains prennent le temps de se faire admirer, se sèchent les plumes, battent des ailes… alors que d’autres sont visiblement pressés de se coucher !





Dunedin

En arrivant à Dunedin, nous ratons de peu le marché fermier, il est fini…
Nous visitons la gare, qui est un des bâtiments les plus photographiés de la ville.

 Nous découvrons l’arche chinoise du jardin chinois; les pionniers ont fait appel à la main d’œuvre chinoise dès la fin du 19ème siècle, entre autres pour travailler dans les mines. 

L’«Octogone» est le centre-ville de Dunedin, on y trouve entre autres la statue de Robbert Burns dont le neveu faisait partie du 1er débarquement de pionniers dans la ville ; Dunedin (nom celtique d’Edinburgh), joue sur son côté écossais, avec force référence aux kilts, haggis… et à Robert Burns : chacun a son marketing, Akaroa cultivait le côté frenchie !





Moeraki

Nous suivons la côte vers le sud jusqu’à Dunedin, notre objectif du jour.
En chemin, nous nous arrêtons à Moeraki, voir les ‘boulders’ sur la plage, rochers parfaitement hémisphériques avec des incrustations qui font penser à des panneaux de ballons de foot.


Il y en a une vingtaine, et sont de taille assez conséquente.

La côte nous offre des vues splendides, où nous pouvons voir à certains endroits des otaries qui se prélassent au soleil.


vendredi 15 mars 2013

Prés de Christchurch « La péninsule de Banks »

Longue de 80 km, elle mène à Akaroa, une petite ville de 600 habitants qui vit essentiellement du tourisme.
Le brouillard du matin s’est levé rapidement, faisant place à une journée ensoleillée avec une température de 25 degrés.


La baie d’Akaroa remonte dans les terres sur 14 km.


Nous passons la nuit au bord d’une immense plage de galets.



Christchurch

La ville a été dévastée par les tremblements de terre de 2010 et 2011, tout le centre autour de la cathédrale est fermé ; tout près du secteur fermé, une rue commerçante a réouvert, les magasins sont des containers de toutes les couleurs disposés les uns au-dessus des autres, des parterres de fleurs et de la verdure égayent la rue, même si le soir, on a l’impression de se trouver dans une ville fantôme.

La ville a malgré tout une âme, contrairement à d’autres villes ici (un avis personnel !) ; une architecture, de la pierre, du bois, des jardins, une rivière qui serpente au milieu – la rivière ‘Avon’, sur laquelle on peut faire du ‘punting’, avec d’un côté de la rivière, ‘Cambridge Terrasse’, et de l’autre…….. ‘Oxford terrasse’ !